Édition du vendredi 4 septembre 2015
Un plan jeunesse outre-mer avec 110 mesures dans « la boîte à outils »
La ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, a présenté hier un plan jeunesse outre-mer regroupant 110 mesures souvent déjà expérimentées dans certains territoires, destiné à servir de « boîte à outils » pour les acteurs locaux.
« Nous avons essayé de rationaliser et d'organiser ce qui se fait pour la jeunesse dans les outre-mer » de la scolarisation à la recherche du premier emploi, a déclaré lors d'une conférence de presse la ministre, en présence de son collègue de la Jeunesse, Patrick Kanner.
Le plan concernera 1,2 million de jeunes, soit plus de la moitié de la population ultramarine. Si le chômage des jeunes atteint 24 % dans l'Hexagone, il est compris entre 40 et 60% dans les département d'outre-mer. L'ensemble des mesures relevant de ministères différents (Ville, Education, Enseignement supérieur, Sport, Justice et Outre-mer) représentent un montant annuel de 300 millions d'euros.
Mayotte et la Guyane sont les deux DOM sur lesquels le gouvernement s'est « le plus appesanti » en raison de la « croissance exponentielle » de la population, dont 60% sont des jeunes, a souligné George Pau-Langevin.
A Mayotte, le préfet a repris la main sur les constructions scolaires (compétences de communes normalement). Il aura un budget de 14 millions d'euros, comme en 2014, pour tenter de résorber un déficit criant. Dans l'ouest guyanais, 12 000 élèves supplémentaires auront accès à la collation scolaire.
Dans les deux territoires, le recrutement local est un des enjeux importants afin de pouvoir enseigner à des enfants qui maîtrisent mal le français, parlant une autre langue à la maison. A Mayotte, un pré-recrutement au niveau licence sera autorisé, en master 1 et en alternance en Guyane, les classes bilingues, comme à Saint-Martin, seront encouragées.
Pour les jeunes en difficulté existe le service militaire adapté (SMA) qui offre une formation professionnelle dans un cadre militaire. « L'objectif de 6 000 jeunes en 2017 sera atteint » et sans « diminution de la durée de la formation ou de sa qualité », a assuré le général Luc de Revel, en charge du SMA.
Le dispositif « garantie jeunes », expérimenté avec succès à la Réunion avec 2 000 bénéficiaires et un bon taux d'insertion, sera maintenu sur l'île et étendu à la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane (Afp).
« Nous avons essayé de rationaliser et d'organiser ce qui se fait pour la jeunesse dans les outre-mer » de la scolarisation à la recherche du premier emploi, a déclaré lors d'une conférence de presse la ministre, en présence de son collègue de la Jeunesse, Patrick Kanner.
Le plan concernera 1,2 million de jeunes, soit plus de la moitié de la population ultramarine. Si le chômage des jeunes atteint 24 % dans l'Hexagone, il est compris entre 40 et 60% dans les département d'outre-mer. L'ensemble des mesures relevant de ministères différents (Ville, Education, Enseignement supérieur, Sport, Justice et Outre-mer) représentent un montant annuel de 300 millions d'euros.
Mayotte et la Guyane sont les deux DOM sur lesquels le gouvernement s'est « le plus appesanti » en raison de la « croissance exponentielle » de la population, dont 60% sont des jeunes, a souligné George Pau-Langevin.
A Mayotte, le préfet a repris la main sur les constructions scolaires (compétences de communes normalement). Il aura un budget de 14 millions d'euros, comme en 2014, pour tenter de résorber un déficit criant. Dans l'ouest guyanais, 12 000 élèves supplémentaires auront accès à la collation scolaire.
Dans les deux territoires, le recrutement local est un des enjeux importants afin de pouvoir enseigner à des enfants qui maîtrisent mal le français, parlant une autre langue à la maison. A Mayotte, un pré-recrutement au niveau licence sera autorisé, en master 1 et en alternance en Guyane, les classes bilingues, comme à Saint-Martin, seront encouragées.
Pour les jeunes en difficulté existe le service militaire adapté (SMA) qui offre une formation professionnelle dans un cadre militaire. « L'objectif de 6 000 jeunes en 2017 sera atteint » et sans « diminution de la durée de la formation ou de sa qualité », a assuré le général Luc de Revel, en charge du SMA.
Le dispositif « garantie jeunes », expérimenté avec succès à la Réunion avec 2 000 bénéficiaires et un bon taux d'insertion, sera maintenu sur l'île et étendu à la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane (Afp).
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